Comme n'importe quelle débutante, France Pierron a du mal à s'y retrouver dans la jungle du matériel. (Pauce)
Comme n'importe quelle débutante, France Pierron a du mal à s'y retrouver dans la jungle du matériel. (Pauce)

France se met au golf, dans l'enfer du matos

À l'initiative de la FFGolf, la journaliste France Pierron a été entraînée dans un projet fou : se mettre au golf avec comme objectif ultime de participer au pro-am de l'Open de France 2022. Journal du Golf a eu envie de suivre le chemin de cette débutante pas comme les autres. Voici l'épisode #4 de son journal de bord.

Quand on commence le golf comme j'ai pu le faire il n'y a pas si longtemps, on se rend vite compte à quel point le matériel est un univers à part entière. Je me souviens qu'au début je ne voyais pas la différence entre un fer 9 et un fer 5. Je ne savais même pas ce qu'était un bois et encore moins un hybride...

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Le seul club avec lequel j'étais familière c'était le putter, rapport au mini golf qu'on a tous pratiqué au moins une fois dans notre vie. Mais plus on progresse et plus on se rend compte qu'avoir plusieurs clubs est important. Je n'ai quand même toujours pas de série complète, je n'en vois pas encore l'utilité à mon petit niveau.

Pas la flèche mais l'indien

J'avoue, le matériel en général, quel que soit le sport, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Je suis une fervente adepte du « pas cher/pratique ». Je me dis que si on est bon, on doit s'en sortir quel que soit le matériel. C'est sûr qu'au golf on sent vite qu'un matériel à peu près adapté à soi fait vite une sacrée différence. Je trouve certains clubs beaux, certains drivers en carbone ultra légers sont limites impressionnants. Mais en soi, le matériel ne me branche pas plus que ça... D'ailleurs je ne suis pas trop du genre à prendre ultra soin de mes clubs, à bien les nettoyer après chaque coups etc... Je me fais pas mal engueuler par mes profs d'ailleurs « Comment veux-tu bien jouer avec des clubs aussi crades ». Je me force à le faire le plus possible, mais la plupart du temps mes clubs sont immondes !

Le privilège du fitting

J'ai eu la chance, et j'ai d'ailleurs bien senti à quel point c'était un quasi privilège pour une débutante, de réaliser un fitting avec l'aide de la FFGolf. Je n'imaginais pas que la longueur de mes bras ou ma taille allaient avoir un impact sur la construction même de mes clubs. Et pourtant... C'est vrai, je suis plutôt grande et lors de mes premières leçons quand on me donnait des clubs « de femme » je sentais bien que quelque chose clochait. Mais c'est fou de voir la différence avec des outils adaptés à ma taille... Je n'en reviens pas d'ailleurs du degré de détail dans lequel on peut rentrer pour trouver LE club qui nous correspond.

Le petit préféré

J'ai un club préféré comme tous les golfeurs, oui ! C'est mon hybride, un Ping n°4 je crois... En fait je n'ai pas encore de driver, donc c'est le club qui me permet de mettre les plus grosses patates pour l'instant (rires) ! C'est mon meilleur ami, celui avec lequel je me sens le mieux, celui qui m'offre les sensations les plus agréables, celui avec lequel je me rassure. Je pense quand même que mon prochain préféré ce sera le driver, moi qui aime balancer de gros pains ! Par contre, le club qui pour moi ne sert à rien c'est ce « W » là... Le wedge... Je n'ai pas encore compris son réel intérêt, vu que je n'utilise que mon sandwedge autour du green. Ça va sûrement venir, mais pour l'instant il m'embrouille plus le cerveau qu'autre chose. C'est vrai quoi : quand on débute on a envie de choses simples...

Retrouvez l'intégralité de la Chronique de France dans le n°169 de Journal du Golf.