Première victoire pour Johanna Gustavsson
Le public deauvillais n'en avait que pour la star française Céline Boutier et la partie des leaders. Deuxième après le premier tour, Johanna Gustavsson s'est appuyée sur une grande régularité tout au long de la compétition pour prendre les devants à l'heure du cut et ne plus lâcher la tête. Après deux victoires sur le LETAS, au Larvik Ladies Open 2015 et au Ribeira Sacra Ladies Open 2018, la joueuse de 30 ans n'avait encore jamais gagné sur le LET. C'est désormais chose faite ! « Ca a été une longue aventure, rappelle, émue, la Suédoise. On a travaillé pendant tellement d'années avec mon mari (également son coach) pour décrocher cette victoire. Je suis extrêmement fière de moi d'avoir enfin réussi à aller au bout. Je suis très émotive quand je parle d'Alex, mon mari, et je suis sûre qu'il est en train de pleurer aussi. » La native d'Örebro s'impose devant sa compatriote Moa Folke et la dauphine de l'édition 2022, Meghan MacLaren.
3/6 !
Avec la victoire de Johanna Gustavsson, la Suède confirme son emprise sur le Lacoste Ladies Open de France. Sur les six dernières éditions du tournoi, trois titres sont repartis en terres scandinaves avec aussi les succès de Caroline Hedwall en 2018 et de Julia Engström en 2020. Auparavant, le pays du cheval de Dalécarlie s'était imposé lors de l'édition inaugurale avec Liselotte Neumann en 1987 et avec Linda Wessberg en 2007.
Des oeuvres d'art sur le parcours
Comme l'an dernier avec l'arrivée du tournoi à Deauville, le Lacoste Ladies Open de France entendait joindre l'art au sport. Cinq oeuvres étaient ainsi exposées sur le parcours Diane Barrière : l'installation du départ et le swing décomposé de Jérémie Nassir, la Vénus de Laurent Perbos, la pyramide de Cyril Lancelin et le tunnel filaire de Sébastien Préschoux. « Nous avons collaboré avec Lacoste et ASO pour rencontrer de nouveaux artistes et coller aux codes graphiques du tournoi : la couleur rose, les codes graphiques modernes et originaux... confie Edward Jeandemange, responsable de production au Studio Trajectoire. Nous voulions ancrer ce tournoi dans quelque chose de très spectaculaire, agréable à regarder, tout en faisant la part belle au sport et à l'art. »
L'initiation de Miss France
Le jeudi, en marge du premier tour du Lacoste Ladies Open de France, Indira Ampiot, Miss France 2023, s'est essayée à la petite balle blanche sur le practice et le putting green du golf Barrière. « Nous étions venues à Deauville pour le festival du cinéma américain, nous avions vu des affiches de l'Open et nous avions envie d'y participer », raconte Miss Guadeloupe 2022. Avant de revenir sur son expérience club en mains : « J'ai aimé faire du golf. J'avais déjà fait des exercices plus jeunes, ils remontent à très longtemps. Ça m'a fait plaisir d'y rejouer et ça m'a rappelé de bons souvenirs. Ç'a aussi réveillé mes courbatures donc je pense que j'aurai un peu mal ce soir », détaille la reine de beauté, toujours avec le sourire et faisant preuve de beaucoup d'humour tout au long de son initiation.
Pro-Am avec les stars
Guillaume Canet :
Une semaine après son Pro-Am sur le Cazoo Open de France, Guillaume Canet a disputé celui du Lacoste Ladies Open de France. L'acteur et réalisateur révèle les coulisses de la naissance de sa passion pour la petite balle blanche. « J'ai commencé il y a très peu de temps pour un film. On m'a demandé d'apprendre et de savoir un peu jouer. Je m'y suis mis. J'ai découvert un monde que je ne connaissais pas du tout et des choses très différentes de ce que j'imaginais. Je prends beaucoup, beaucoup, de plaisir à apprendre, à marcher comme ça dans la campagne, au milieu des arbres où il y a une biodiversité complètement dingue. Ça me fait plaisir de continuer, ça me calme. Je suis devenu totalement addict. J'aime beaucoup le combat contre soi-même. C'est intéressant de voir comment mentalement on arrive, petit à petit, à se libérer de la pression et à se relâcher. Quand on commence à y arriver, c'est très agréable et très addictif. Comme le surf. On galère, on galère et puis on chope une vague et après on galère pendant 45 minutes avant d'en choper une autre. Au golf, c'est pareil. On fait quelques coups de merde et quand on en fait un bon, on a juste envie de rejouer. »
Julien Benneteau :
Julien Benneteau a disputé le Pro-Am de l'Open de France dans la partie de Céline Boutier. L'ancien tennisman grimpe vite les échelons en golf. Le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Londres 2012 en double a même participé à son premier tournoi professionnel de golf cette saison à l'occasion du Win Tour de Saint-Cloud. « Quand j'étais en activité, je regardais déjà beaucoup le golf à la télévision. Avec l'avènement de Tiger Woods, ce sport m'a passionné. Je jouais un peu, de temps en temps, quand j'étais en pleine carrière. Une fois que j'ai arrêté et que j'ai eu plus de temps, je m'y suis mis vraiment. C'est vraiment devenu une passion. Ce sport est dur et challengeant, il faut être humble. Je retrouve des sensations de concentration que j'ai pu connaître quand j'étais en activité. »
Guy Forget :
Dans la même partie que Julien Benneteau, Guy Forget s'est senti « privilégié de jouer avec Céline Boutier ». L'ancien capitaine de Coupe Davis et de Fed Cup de tennis est lui aussi passé de la balle jaune à la balle blanche, et était déjà présent à Deauville lors du tournoi 2022. « Il y a plein de choses géniales dans le golf. C'est un sport de balle, ça se passe souvent dans des lieux magnifiques, en pleine nature, il y a des arbres, ça sent bon. Ce sont toujours des moments très particuliers. Et puis, c'est très convivial parce qu'on peut jouer avec des hommes et des femmes de tous niveaux. Chacun joue se partie, contrairement au tennis où un joueur fort ne peut pas jouer avec un joueur faible. Au golf, on peut jouer tous ensemble, tout le monde prend du plaisir et on peut jouer à fond la caisse. On se régale. »