C'était un rêve pour vous de participer au Masters ?
Thomas Detry : « C'est un tournoi que je regarde à la télévision depuis que je suis gamin. Depuis l'âge de 5 ans, chaque année, regarder le Masters est une tradition. Je me souviens à l'époque, c'était l'un des rares événements diffusés par la BBC. Maintenant, c'est retransmis un peu partout. On se levait pour regarder, c'était génial. Donc pouvoir faire partie de l'aventure et être dans le champ d'un tournoi comme ça, c'est exceptionnel.
L'un des moments forts de cette semaine, c'est cette remontée de Magnolia Lane. Racontez-nous votre émotion.
T. D. : Comment la décrire ? Je n'ai pas vraiment de mot... J'étais déjà venu, trois semaines avant le tournoi. Mais à ce moment-là, c'est complètement différent. On est dans la voiture officielle, on voit au loin le monde et les spectateurs qui attendent déjà pour faire la photo mythique devant le club. C'est un moment que l'on voit à la télévision. Le vivre en vrai, c'est dingue.
Avant le tournoi on a l'impression que vous avez vécu à fond toutes les traditions du Masters dont le concours de par-3. C'était un passage obligé ?
T. D. : Oui, je l'attendais avec impatience. On voulait vivre ce moment en famille. On avait déjà les petites combinaisons sur mesure pour les enfants, ma femme a porté le sac. Et on voulait avoir cette photo tous ensemble. On a joué avec Matthieu Pavon et sa famille, nos enfants s'entendent très bien. C'était un chouette moment. Augusta est un endroit mythique, on voulait profiter à fond. Ma famille était là, j'avais aussi invité des amis. Même si je n'ai pas fait une bonne semaine sur le parcours, j'ai vécu de super moments.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans Journal du Golf N°195