Dans les entrailles de l'Inesis Tour 900

La marque de golf du groupe Decathlon a déjà tapé fort cette année, avec le lancement des fers 500. Pas rassasié, Inesis propose cette fois-ci une nouvelle mouture de ses balles pour bons joueurs. Elle se nomme désormais Tour 900 et nous sommes allés tester cette nouveauté à Marcq-en-Baroeul, là où cette 3-pièce a été conçue.

La marque de golf du groupe Decathlon a déjà tapé fort cette année, avec le lancement des fers 500. Pas rassasié, Inesis propose cette fois-ci une nouvelle mouture de ses balles pour bons joueurs. Elle se nomme désormais Tour 900 et nous sommes allés tester cette nouveauté à Marcq-en-Baroeul, là où cette 3-pièce a été conçue.

« La précédente version était un peu trop ferme, selon les retours que nous avons recueillis, explique Nicolas de Dieuleveult, responsable produit. La nouvelle version passe donc de 95 à 90 de compression, avec un but, proposer du contrôle et un toucher doux aux joueurs experts. Nous voulons matcher les performances de la Tour 900 avec celles de la Titleist ProV1, la référence du marché. Le tout avec un prix maintenu à 35 € la douzaine, sans négliger la qualité de production. » Un tarif imbattable, s'expliquant en grande partie par l'absence de sponsoring de joueurs les circuits pros.

En plus d'un essai en simulateur et sur le 9 trous de l'Inesis Golf Park, ce voyage dans le Nord a permis d'échanger avec Amélie Laurens, ingénieure à la base du projet. Spécialiste en matériau, cette golfeuse passionnée nous en a appris un sacré rayon sur la production d'une balle de golf. « Le secret d'une balle niveau Tour ? L'uréthane de la couverture, dont la douceur permet à la coque de bien se prendre dans les stries, et d'ainsi donner du backspin sur les coups de fer. »

Une production et une compression mieux maitrisées


Particulièrement soucieuse de la qualité de production de ces balles pour « experts », Amélie, solide 10 d'index, a également précisé quelques secrets de fabrication : « Sur le précédent modèle, on s'est aperçu que la balle durcissait au fil des mois. La compression passait de 95 à 100 ! En fait, le noyau restait à l'air libre pendant le processus de production et, pour éviter ce raffermissement, nous sommes donc passés à un système d'injection directe du manteau puis de l'uréthane, autour noyau. Ainsi, la compression évolue beaucoup moins avec le temps. »

On apprendra aussi qu'avant d'être lancée, la Tour 900 a été mise à l'épreuve comme jamais pour améliorer sa durabilité. Désormais dotée de contrôles qualité encore plus poussés à l'usine et de tests de fiabilité drastiques sur les prototypes (mesure de poids, projection par canon et test des 200 coups de wedges, pour éprouver la durabilité), la Tour 900 bénéficie d'un nouveau manteau interne en surlyn, raffermi par rapport au précédent modèle pour favoriser la vitesse de balle. « Pour contrebalancer ce durcissement de la deuxième couche, ajoute l'ingénieure tout en ouvrant une balle à la pince coupante, nous avons adouci le noyau pour offrir un toucher agréable. »

Verdict de nos tests ? Une balle effectivement bien plus douce que son aïeule, donnant un spin maximal autour des greens et qui semble mieux résister à l'usure que par le passé. Le tout avec un contrôle des distances tout en constance et une sonorité à l'impact réussie. Du progrès donc, pour une Tour 900 imbattable sur le rapport qualité/prix.