Victor Perez, un des dynamiteurs d'ambiance, lors de l'épreuve masculine. Il finira 4e, après un rush fantastique lors du dernier tour. (JOHN MACDOUGALL/Afp)
Victor Perez, un des dynamiteurs d'ambiance, lors de l'épreuve masculine. Il finira 4e, après un rush fantastique lors du dernier tour. (JOHN MACDOUGALL/Afp)

Témoignages :

Succès populaire et sportif, moments d'émotions et de partage, l'épreuve de golf des Jeux de Paris a été une totale réussite. Voici quelques-uns de vos nombreux témoignages, remplis de ferveur et déjà, de nostalgie olympique.

« J'ai emmené dès le jeudi mon fils Kim, 7 ans et déjà golfeur. Mais plus que les swings de champion, le jeu le plus intéressant est vite devenu pour lui la chasse aux "checks", avec une cible prioritaire : Rory (McIlroy) ! Il lui a fallu moins de 10 minutes pour toucher la main de l'icône irlandaise, une première fois. En milieu de journée, il aura tapé la paume de McIlroy à quatre reprises, avec le même enchantement. À tel point que de retour à la maison, sa maman a pris des billets pour le samedi, pour y retourner en famille. Nous retiendrons ce pouce levé de Scottie Scheffler, ce selfie avec l'Argentin Alejandro Tosti, qui nous a aussi légué un tee - devenu une vraie relique -, mais aussi les sourires incessants de Tommy Fleetwood. Je sais que dans une dizaine d'années, ces contacts fugaces auront transmis quelque chose de précieux : une passion pure pour le golf. »

Paul Jérôme Renevier

Kim Renevier, grand vainqueur du concours olympique de check.
Kim Renevier, grand vainqueur du concours olympique de check.

« Il a gagné 28 millions de dollars depuis le début de l'année, sa médaille d'or lui en a rapporté "seulement" 27 000, et pourtant Scottie Scheffler a versé davantage de larmes sur le podium olympique qu'après sa deuxième victoire au Masters, en avril. Preuve que les Jeux ont touché et gagné le coeur des golfeurs, en seulement trois éditions depuis le retour de ce sport accueilli sans grand enthousiasme dans le giron olympique, à Rio en 2016. La détresse de Jon Rahm, en tête à mi-parcours lors du dernier tour - « J'ai abandonné mon pays » - en dit tout autant que l'émotion du n° 1 mondial, au terme d'une des journées les plus folles de l'ère moderne, Grand Chelem compris. »

Romain Lefebvre

Scottie Scheffler, en touriste anonyme devant le Café de Flore.
Scottie Scheffler, en touriste anonyme devant le Café de Flore.

« Installés tranquillement au Café de Flore le samedi d'ouverture des JO, le 27 juillet, pour admirer les deux contre-la-montre en cyclisme, quelle ne fut pas notre surprise de voir Scottie Scheffler, le n° 1 mondial. Tranquille comme un touriste américain, le Texan a été dérangé par une seule personne en dehors de nous durant les deux heures où il est resté là à regarder passer les coureurs. Accompagné de sa femme, de son fils en poussette et de son agent, le meilleur golfeur actuel a pu mesurer que sa cote de popularité en France était nulle. Le double vainqueur du Masters a gentiment accepté un selfie avec mon épouse avant de dédicacer un drapeau d'Augusta et deux casquettes à ma fille accourue à l'annonce de la présence du champion américain. Nos Jeux étaient déjà réussis avant même d'avoir commencé. »

Arnaud Tillous

« Jamais depuis la Ryder Cup 2018, le Golf National n'avait eu pareille allure. Du monde partout, les tribunes naturelles de l'Albatros ont été prises d'assaut aussi bien pour l'épreuve masculine que féminine. Au coeur du public, des fans de golf mais aussi des curieux qui découvrent l'univers du golf. "Donc c'est celui qui tape le moins de coups qui gagne ?", entend-on dans la foule. On trouve aussi beaucoup de famille qui se régalent à encourager les joueurs français. La Marseillaise est entonnée par le public pour chaque Tricolore au départ du 1. Là encore, du jamais vu sur l'Albatros, frissons garantis ! Seul bémol de ces deux semaines magnifiques, l'absence d'atelier d'initiation, qui aurait peut-être permis de convertir un peu plus les néophytes. »

Jean-Philippe Rodenburger

Jean-Philippe Rodenburger, reporter vedette de Journal du Golf, en simple fan de golf.
Jean-Philippe Rodenburger, reporter vedette de Journal du Golf, en simple fan de golf.

Je sais que dans une dizaine d'années, ces contacts fugaces auront transmis quelque chose de précieux : une passion pure pour le golf.

Paul-Jérôme

« Mes JO ont commencé lors de l'achat des places en février. J'avais ciblé cette date, pour être sûr d'assister à "une session à médailles" et voir ces idoles dont la venue en France reste rarissime. Nous avons prévu d'y aller tôt afin de suivre Matthieu Pavon, en première partie ce dimanche. Puis, on a décidé de se poser sur le trou n° 8, presque seuls au monde. On pouvait presque toucher nos héros tant nous étions bien placés. Sur le trou n° 18, l'écran géant nous a permis de suivre un final à suspense, avec une médaille française possible. La remise des médailles et les hymnes qui les accompagnaient ont achevé une journée forte en émotions, les larmes de Scottie Scheffler nous ont émus jusqu'aux navettes. Les bénévoles toujours souriants ont grandement rendu cette journée olympique inoubliable. »

Cyril Cambray

La famille Cambray.
La famille Cambray.

« C'est la première grosse compet que j'ai pu voir. L'ambiance était incroyable, on vibrait à chaque coup. On retenait notre souffle à chaque putt, on voyait la balle rouler... La tension montait et elle rentrait ! Moment de libération et de joie. Ç'a été super de voir des grands noms du golf. Je n'oublierai jamais ce moment passé avec d'autres Français et d'autres nationalités, à supporter chacun leur joueur favori. »

Hugo Lambert

« Je garde un très bon souvenir de mon expérience de bénévole, l'organisation était géniale, on a pu pleinement profiter de la compétition tout en accompagnant les spectateurs pour qu'ils aient la meilleure expérience possible. J'ai rencontré George Gregan (ancien international de rugby australien), qui suivait la partie de Jason Day. J'ai adoré suivre le come-back de Perez et l'ambiance qui l'accompagnait. Lydia Ko a été impressionnante chez les femmes et un mot aussi pour la Colombienne Mariajo Uribe, qui a pris sa retraite à l'issue de la compétition. »

Florant Patureau (bénévole)

« Nous sommes arrivés à quatre copains le vendredi 2 août, excités, prêts à savourer chaque seconde. La première chose qui m'a marqué, par rapport à notre habituel Open de France ? Un public de 30 000 personnes. Ça fait plaisir de voir à quel point les JO de golf ont eu un tel engouement, avec une ambiance sur l'Albatros qui a cassé les codes de notre sport. Des gens venus du monde entier portant les couleurs de leur pays avec fierté, pour crier et applaudir à chaque beau coup de golf réalisé par les athlètes. Une journée riche en émotions qu'on aurait voulue interminable, sans doute l'une de nos plus belles expériences golfiques. On en redemande ! »

Salem Sedkaoui

Salem Sedkaoui et un ami.
Salem Sedkaoui et un ami.

« J'étais bénévole sur le parcours pendant les huit jours d'épreuve, posté sur le trou n°4. La frénésie et l'engouement pour les joueurs français m'a marqué. J'ai souvent dû gérer la circulation des spectateurs avec des cordes et, plusieurs fois, j'ai eu un mal fou tant les gens étaient à fond derrière les athlètes. Les cris à chaque frappe et chaque putt, c'était si beau à vivre ! »

Alois Moreau (bénévole)

« Mon moment le plus marquant ? Cette balle signée par Alejandro Tosti, pour ma cousine Lucie, golfeuse de 13 ans. Je lui avais conseillé de se placer entre le trou et le départ du 9, ça a marché ! On a eu aussi la casquette des JO signée par Matthieu Pavon et Victor Perez. Et puis, l'inattendu, avec ce selfie avec notre capitaine de la Ryder Cup 2018, Thomas Bjorn. »

Anthony Destenave

Ça fait plaisir de voir à quel point les JO de golf ont eu cet engouement, avec une ambiance sur l'Albatros qui a cassé les codes de notre sport.

Salem


« Quel grand moment passé durant ces deux jours au Golf National ! Avec mon fils de 18 ans, tout juste récompensé pour son bac, et mon meilleur ami, dont je suis témoin de mariage, nous avons eu la chance de rêver durant un week-end, en admirant les plus grands joueurs de la planète. Quel accueil et quel soutien populaire pour encourager Victor Perez, qui a porté haut nos couleurs ! Un moment gravé à jamais. »

Paul-Damien Constant

Et une balle offerte par Victor Perez, une !
Et une balle offerte par Victor Perez, une !

« Avec Aurélie et Raphaël, nous avons vécu une journée mémorable en suivant de près Victor Perez. Le voir en action avec son calme et sa précision, un vrai privilège. Nous avons été impressionnés par sa maîtrise et sa concentration, au milieu des meilleurs golfeurs du monde. Pour Raphaël, qui commence à s'intéresser au golf, cette journée a été si inspirante. Il a pu observer de près les techniques et la stratégie d'un pro, renforçant sa passion pour ce sport. Aurélie, quant à elle, a adoré l'atmosphère unique des Jeux, entre tension et convivialité, où le monde entier se retrouve pour encourager leurs athlètes. Nous en sommes repartis avec des souvenirs plein la tête, gravés à jamais dans nos mémoires. »

Florian Colas

Les jeux Olympiques de Paris 2024 sont à la hauteur de toutes les attentes et, comme l'a dit Tony Estanguet, nous, peuple d'irréductibles râleurs, sommes devenus des supporters déchaînés.

Zacharie

« Plus qu'une simple compétition sportive, ces JO ont été un véritable moment de fierté et d'émotion. J'ai été frappé par l'atmosphère unique qui régnait sur le parcours, cette énergie du public, palpable, surtout quand Matthieu Pavon et Victor Perez sont arrivés au trou n 1. Perez a littéralement enflammé le public. Il a livré une performance époustouflante tandis que Matthieu Pavon a continué de se battre jusqu'au dernier putt. Le public ne l'a jamais lâché et chaque encouragement semblait lui redonner de l'élan. Cette incroyable communion entre les athlètes et le public m'a marqué. Tout le monde était là pour vivre un moment historique, pour soutenir nos champions et célébrer l'esprit olympique. Et lorsque la compétition s'est achevée, il y avait ce sentiment partagé d'avoir assisté à quelque chose de grand. Ces JO sont à la hauteur des attentes et, comme l'a dit Tony Estanguet, nous, peuple d'irréductibles râleurs, sommes devenus des supporters déchaînés. »

Zacharie Ashley

Nathan Watier a laissé quelques cordes vocales au Natio.
Nathan Watier a laissé quelques cordes vocales au Natio.

« Le soleil se levait doucement sur le Golf National ce dimanche d'août, enveloppant les greens d'une lumière dorée. C'était mon anniversaire, un jour que je n'oublierai jamais, passé à suivre Victor Perez. Un birdie au 13, suivi d'un eagle au 14, puis birdies aux 15 et 16. À chaque putt réussi, la magie prenait et La Marseillaise éclatait, remplissant l'air d'une fierté nationale collective. Quand son dernier putt frôla le trou, un silence lourd précéda une voix unanime, "Merci Victor, merci". Ce chant improvisé célébrait non seulement la performance, mais aussi l'esprit de ce jour. J'ai pu vivre plus qu'une compétition de golf. J'ai partagé une aventure olympique gravée à jamais dans ma mémoire, un moment de pur bonheur. »

Nathan Wattier

« J'ai pu assister au deuxième tour homme et au quatrième tour femme. J'ai fait découvrir le golf à mon frère et un ami. Tous deux ont adoré l'ambiance et le décor fantastique du Golf National. De mon côté, c'était génial de pouvoir approcher et suivre de près les athlètes que je suis à la télé toutes les semaines, tels que Rory McIlroy, Scottie Scheffler, Jon Rahm, Nelly Korda et bien sûr nos chouchous Céline Boutier et Matthieu Pavon. »

Sylvain Naveos

« Merci les Français pour ces émotions fantastiques ! Les frissons de La Marseillaise du premier tee, la folie de Victor Perez le dernier jour, à un coup du podium. Merci à lui pour sa gentillesse et sa balle offerte après son birdie du 13, un cadeau inoubliable. »

Les Parent, avec la Phryge.
Les Parent, avec la Phryge.

Mathieu Colletta

« Un grand merci et félicitations aux bénévoles, volontaires, forces de l'ordre qui ont rendu ce moment magique grâce à leur gentillesse et leur disponibilité (nous sommes allés voir du Basket à Lille, du foot à Paris...). Le même constat partout. De la joie, du bonheur, de la bienveillance, de la gentillesse. Ça fait tellement de bien par les temps qui courent. Et merci aussi aux Phryges, dont la rencontre a tant fait plaisir à ma fille. Vive le sport, vice l'olympisme et vive le golf ! »

Vanessa Parent

Rory McIlroy, épaté par l'ambiance sur le Golf National : « Je m'en suis presque senti Français », a même dit le Nord Irlandais.
Rory McIlroy, épaté par l'ambiance sur le Golf National : « Je m'en suis presque senti Français », a même dit le Nord Irlandais.